Déprogrammer un toc

Déprogrammer un toc

Article de Marielle Jimenez, psychologie clinique et positive Décembre 2023.

déprogrammer un toc

Comment déprogrammer  un toc avec la thérapie comportementale et cognitive.

Nous avons tous des comportements comme fermer une porte ou mettre notre voiture sous alarme que nous allons faire machinalement et éventuellement vérifier car nous étions en train de penser à autre chose.

Lorsque nous vérifions deux fois, déjà cela nous pose question.

Quand après avoir vérifié plusieurs fois, nous n’arrivons pas à être sûr que nous avons fermer la porte ou activer l’alarme de notre véhicule, cela devient génant, handicapant et pathologique.

Comment se libérer de cette inquiétude ?

Cette inquiétude est :

Je suis inquiete que la porte soit bien fermée, je suis inquiète que ma voiture soit bien sous alarme.

Je sais que je l’ai fait mais je reste inquiète.

Comment la thérapie comportementale et cognitive peut vous aider à déprogrammer un toc.

Nous avons tous des comportements comme fermer une porte ou mettre notre voiture sous alarme que nous allons faire machinalement et éventuellement vérifier car nous étions en train de penser à autre chose.

Lorsque nous vérifions deux fois, déjà cela nous pose question.

Quand après avoir vérifié plusieurs fois, nous n’arrivons pas à être sûr que nous avons fermer la porte ou activer l’alarme de notre véhicule, cela devient génant, handicapant et pathologique.

Comment se libérer de cette inquiétude ?

Cette inquiétude est :

Je suis inquiète que la porte soit bien fermée, je suis inquiète que ma voiture soit bien sous alarme.

Je sais que je l’ai fait mais je reste inquiète.

Comment se libérer de l’angoisse ?

Ce qui m’angoisse, c’est que quelqu’un puisse entrer chez moi ou que je revienne ce soir et que la porte soit ouverte et que j’ai été cambriolée.

Ce qui m’angoisse, c’est que je revienne et que ma voiture ne soit plus là, qu’elle ait été volée.

Alors pour calmer les inquiétudes, les angoisses et les peurs en général, je refais plusieurs fois le même comportement et je vérifie plusieurs fois car c’est la seule chose que je peux faire pour me calmer, sauf que cela ne me calme pas !

toc
libérer un toc

Comment se libérer ?

Tout d’abord se demander, qu’est-ce qui est en mon pouvoir ?

Je peux fermer ma porte, je peux mettre l’alarme, je peux garer ma voiture dans un endroit sécurisé, je peux mettre une alarme à ma maison.

Qu’est-ce qui n’est pas en mon pouvoir ?

Je ne peux pas surveiller en permanence ma maison ou ma voiture et aller travailler.

Je ne peux pas avoir des inquiétudes ou des angoisses en permanence car cela est invivable pour moi, je ne peux rien faire d’autre. Je ne peux pas avoir l’esprit tranquille et serein.

Comment se libérer alors ?

Je me force à ne pas m’inquiéter ? 

Cela ne fonctionne pas.

Je ne m’angoisse pas, je m’en fiche ?

Cela ne fonctionne pas.

J’ai l’impression de devenir folle ?

Je fais quoi ?

se libérer
1. Je respire et je ralentis.

Je me mets devant ma porte et je regarde ma porte.

Je m’arrête de penser à autre chose et je respire.

2. J’attends qu’il n’y ait plus aucune pensée ou bruit dans ma tête.

Je respire et je me calme.

Je respire.

Je respire.

J’attends de ne plus avoir de peur, d’inquiétude.

J’attends, oui cela peut prendre du temps !

Prendre son temps est la solution, une partie de la solution.

Respirer aussi.

J’attends d’être vraiment calme.

c’est énervant ! Oui.

Je respire.

3. Je me dis : Je vais fermer la porte et je serai tranquille.

Je peux le répéter plusieurs fois si la tempête des inquiétudes revient.

Je me dis : Je vais fermer la porte et je serai tranquille.

Je me dis : Je vais fermer la porte et je serai tranquille.

Je me dis : Je vais fermer la porte et je serai tranquille.

4. Je respire et je ferme la porte au ralenti.

Je me dis : la porte est bien fermée, je peux être tranquille maintenant et partir sereinement.

Je me dis : la porte est bien fermée, je peux être tranquille maintenant et partir sereinement.

Je me dis : la porte est bien fermée, je peux être tranquille maintenant et partir sereinement.

5. Et je pars lorsque je suis sereine ou je continue à répéter la phrase jusqu’à ce que l’inquiétude s’en aille.

Ce processus se fait sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines jusqu’à extinction du toc.

Il s’agit de déprogrammer un comportement, le temps est un allié, la répétition également.

ORACLE OU TIRAGE DE CARTES, A QUOI ÇA SERT ?

Enfant, j’étais fascinée lorsqu’une amie de la famille venait le dimanche après-midi avec son jeu de cartes et elle tirait les cartes. Les femmes se réunissaient entre elles et elles posaient des questions aux cartes. Je me souviens des mots chuchotés et des secrets, des questions profondes et des réponses mystérieuses.

J’aimais particulièrement ces ambiances car il se passait quelque chose de captivant que je ne comprenais pas. J’avais envie de comprendre et d’apprendre.

Puis, après les cartes simples et les tarots, j’ai aussi découvert d’autres cartes de tirage, toutes plus belles les une que les autres.

Les cartes des animaux totem que je continue à tirer régulièrement et d’autres jeux, de fidèles compagnons qui m’émerveillent.

Il existe tout d’abord une attirance vers certaines cartes, certains jeux de divination comme les coquillages ou les runes, ou d’autres support de divination. Ces outils sont vieux comme le monde, c’est-à-dire que de tout temps, les êtres humains ont cherché à en savoir plus. 

Plus que ce qui est là, plus que ce qui se voit, plus sur le futur.

Comment se servir d’un jeu de cartes d’oracle :

1. Se centrer en rester immobile, en respirant profondément et en faisant le vide à l’intérieur de soi afin d’apaiser le mouvement et le tumulte intérieur.

2. Laisser venir à la conscience une préoccupation, une question, un domaine de notre vie.

3. Clarifier la préoccupation ou la question en la formulant sous la forme de plusieurs phrases et résumer la à une affirmation positive.

exemple : 

je me demande si nous n’allons pas avoir des conflits au bureau sur le nouveau projet que nous venons de créer. 

La version simplifiée et positive : 

nous travaillons harmonieusement et avec succès sur la réalisation du nouveau projet.

4. Je choisis parmi mes cartes d’oracles, celles que j’ai envie d’utiliser.

Je prends mes cartes en répétant, comme un mantra ma version simplifiée et positive et je mélange les cartes pendant plusieurs minutes pour atteindre un état de silence intérieur. Une fois que tout est silencieux, je fais mon tirage.

5. Suivant mon tirage, pour ma part, souvent je ne tire qu’une carte, je l’observe, je note ce qui me saute aux yeux et ce que je pense ou ce que je ressens. Je garde la carte en face de moi et je lis éventuellement la signification ou le message de la carte.

6. Je laisse la carte bien visible sur ma table de travail, pendant plusieurs jours afin que l’énergie de la carte puisse infuser dans le domaine auquel correspond mon affirmation.

7. J’observe plus attentivement tous les échanges, changements, mouvements ou actions dans le domaine auquel correspond mon affirmation.

8. Au bout d’un certain temps, lorsque j’ai la sensation que la réalisation est en cours dans la réalité concrête de ma vie, je remercie et je range cette carte.

Il existe autant de types de tirages que de types de cartes, je vous invite à trouver ce qui vous convient le mieux.

Et comme, j’aime beaucoup les oracles autant sous forme papier que numériques, je viens d’en créer un en collaboration avec une amie graphiste de talent. Nous avons oeuvré pendant plus de deux ans et demi, pour arriver au produit fini. J’ai canalisé le concept et les textes que j’ai proposés à mon amie graphiste (Isabelle Royer), elle a réalisé les 46 cartes et le livret. Puis comme nous ne voulions pas que notre création soit modifiée ou dénaturée, une société d’édition a vu le jour, afin d’éditer ce premier « bébé ». 

Cet oracle est un jeu de 46 cartes originales avec un livret d’explications dans un sac kraft noir. 

Il se nomme l’Oracle des Anciens et vous propose 46 rencontres pour trouver ou retrouver votre énergie, votre confiance en vous, votre force, votre capacité de créer et de vous réaliser, de dépasser vos peurs, d’être une personne puissante capable de réaliser ses rêves. 

Le deuxième confinement est différent !

Le premier confinement a pris la plupart des personnes au dépourvu, comme toute première fois. Avancer dans l’inconnu déclenche nos peurs les plus primitives.

Ce deuxième confinenemt attendu et redouté par certains nous montre que les conditions sont différentes : écoles ouvertes, télétravail généralisé dans certaines branches professionnelles et aucun changement dans d’autres et des dérogations possibles dans de nombreux cas.

Certains ont peur de ce nouveau confinement car ils ont mal vécu le premier, ils se souviennent de la difficulté à stopper toute activité de vie sociale, familiale et professionnelle pour certains.

Certains, à l’opposé ont envie d’un nouveau confinement mais ils ne retrouvent pas les éléments du précédent, le silence, le chant des oiseaux au printemps etc.

Nous sommes en novembre, nous ne sommes pas en mars, au début du printemps. Le froid arrive, la lumière baisse et ce passage vers l’hiver peut être douloureux pour certains.

Que faire ? 

  • – Tirer les leçons de votre premier confinement : 
  • qu’avez-vous aimé 
  • et qu’avez-vous détesté ?
  • – Reproduire les éléménts ou moments agréables du premier confinement et éviter de reproduire ce qui était déplaisant.
  • – Inventer de nouvelles solutions car il se peut que ce nouveau confinement soit différent en terme de lieu, de personnes présentes avec vous à votre domicile …
  • – Prener le temps d’appeler au téléphone pour parler avec les personnes agées ou malades de votre entourage.
  • – Plus que jamais, trouver un ou plusieurs émotions positives dans la journée. Par exemple, la couleur des feuilles des arbres, la lune, les étoiles, une bougie allumée, une bonne musique, un bon film …
  • – Mettre de la lenteur et de la douceur dans notre vie et dans notre manière de se parler à soi-même.

APRÈS LE CONFINEMENT

APRÈS LE CONFINEMENT

En France, nous sommes confinés depuis mi-mars. Ce mot de confinement a de multiples significations. De l’arrêt totale de toute activité professionnelle, sociale, familiale et personnelle à une suractivité professionnelle, sociale, familiale ou personnelle. Tous les cas de figures existent.

Chacun est peut-être encore trop dans ce confinement pour analyser et mettre en lumière ce qui est en train de se vivre.
Pourtant, nous pensons, imaginons, attendons ou craignons l’après-confinement. Ou tout en même temps.

Au delà du confinement, il y a aussi la raison de ce confinement et la prise de pouvoir justifiée des autorités politiques sur nos vies. J’avais par moment l’impression de retrouver de très anciens souvenirs de mon enfance où je demandais de sortir et d’aller gambader dehors et où mes parents me l’interdisaient. A d’autres moments, j’étais dans les états adolescents où je me prenais à rêver une vie fantastique et utopique. Les moments d’age adulte revenaient nourris des obligations sociales ou professionnelles, de l’attestation à remplir pour mettre le nez dehors, des chiffres sur l’écran de mon ordinateur décomptant les morts, des proches à rassurer et à prendre soin. Et la réalité du monde d’aujourd’hui revenait avec les querelles des politiques et des experts, pour la plupart des hommes qui décident de nos vies. De la fragilité des femmes et des enfants, dans la violence des familles confinées ensemble. Des appels au secours et ma profonde tristesse d’assister à cela sans avoir beaucoup de capacité à changer quoi que ce soit.

En ces moments de grande insécurité, la psychologue que je suis rassure, explique et rationalise ce que les personnes ressentent. Mes consultations se sont faites et continuent à se vivre au téléphone et par visioconférence. Après quelques réticiences, certains apprécient ce nouveau mode de relation thérapeutique. Les enfants s’adaptent aussi à cela avec beaucoup de sérieux.

Et lors de l’après-confinement, nous allons devoir être résilients.Nous allons devoir faire l’état des lieux psychologique des impacts de cette épidémie mondiale et de nos changements de vie subis. Les pertes humaines ou matérielles sont réelles pour beaucoup.

Comment se donner toutes les chances de se remettre de ce profond traumatisme ?

1. Accepter de reconnaitre que nous avons vécu un traumatisme et des moments inconnus, imprévisibles et sidérants.
2. Reconnaitre toute la gamme d’émotions que cela nous a permis de retrouver.
3. Ecouter notre état intérieur et s’adapter à cette nouvelle période en intégrant les leçons du passé.
4. Adapter tous les domaines de notre vie à l’essentiel que nous avons trouvé ou retrouvé. Pour chacun, cela peut être différent et pour le collectif, nous avons retrouvé les valeurs de la proximité, de l’entraide, du dévouement, de la santé et de la force du collectif.
5. Faire des choix réfléchis de changement durable dans nos vies pour notre bien être, celui de nos proches, et pour tous les domaines de nos vies
6. Retrouver la joie et l’humour, la motivation et l’espoir de créer un monde meilleur.
7. Respirez, le présent est le seul moment qui existe.
8. Dire merci à la vie.