TU M’AIMES ?

TU M’AIMES ?

J’étais en train de rédiger les premiers chapitres de ce livre, enthousiasmée par le nouveau titre que je venais de trouver après quelques mois de recherches. J’avais exceptionnellement quelques heures de libre et je gardais une belle maison de campagne. Je m’étais installée pour écrire, enfin seule et libérée de mon téléphone. Il pleuvait et il faisait froid. Les conditions parfaites pour poser les mots sur le papier. La question terrible est arrivée et «s’ils n’aiment pas ce livre ?»

Effectivement, je me retrouvée paralysée ou plutôt agitée et dispersée. J’allais sur mes réseaux sociaux pour me divertir, échanger quelques mots avec un ami et annoncer à mes amis virtuels que j’avais attaqué l’écriture de mon nouveau livre intitulé « Se parler d’amour ». Soudain, le mot Amour me parut comme un Everest infranchissable. J’étais partie pour une randonnée facile et en fait, je me retrouvais face à une des plus hautes montagnes du monde. J’avais envie de continuer et de faire de mon mieux, malgré l’inconscience du projet.

«Tu m’aimes ? », mon premier souvenir remonte à l’école primaire où un garçon a reçu un bout de papier plié en quatre sur laquelle j’avais écrit cette question ? Je ressentais un sentiment étrange en sa présence et je ne sais pas comment j’ai eu ce courage ou cette inconscience de lui poser cette question. Un papier est revenu avec un «oui». Je ne m’arrêtais pas là, j’avais besoin d’une autre preuve. Je lui demandais ce qu’il ferait si je mourrais. Je supposais qu’il allait répondre que lui aussi en mourrait. Au lieu de cela, il a écrit qu’il irait à mon enterrement. J’ai été sidérée, je l’ai évité quelques jours car je ne comprenais pas. 

Voici comment j’ai commencé à parler d’amour.  

Et vous, comment avez vous commencé à parler d’amour ?

Marielle Jimenez, psychologie positive 0673360304

Il y a la vie qui reprend, une autre vie à décrypter.

Il y a la vie qui reprend, une autre vie à décrypter.

Chronique post-confinement mai 2020

En France, nous avons été confinés de mi-mars à mi-mai. Deux mois d’une autre vie qui s’est ajustée de jours en jours.

Nous étions tous arrivés à un rythme de croisière, éreintant pour certains et idylliques pour d’autres. Des habitudes s’étaient déjà prises et elles doivent être à nouveau balayées.

Le rythme de la nature, des arbres et des plantations lui n’a pas changé, les oiseaux et les autres animaux ont repris possession des lieux jusqu’à ce que nous reprenions nos mouvements et nos activités.

Le grand moment est arrivé, depuis cinq jours, nous sommes ressortis gantés et masqués, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout.

Certains ont peur et continuent de regarder les informations, le nombre de morts et les recherches sur le fameux virus.

D’autres, prudents font un minimum de mouvements et télétravaillent.

Tous sont soulagés, toutefois de ne plus avoir à signer leur attestation de sortie. Les déplacements sont encore bien réduits mais nous devons penser que c’est pour la bonne cause.

Dans quel état psychologique sommes-nous réellement ?

Nous imaginions pendant le confinement ce que serait l’après, aujourd’hui, nous le vivons.

Je viens de recevoir une boite de magnets sur les émotions, un outil de psychologie positives. Elles sont toutes, là écrites afin que je puisse mettre des noms sur celles qui s’agitent à l’intérieur de moi. 

Quelle bonne inspiration, ai-je eu de me doter d’un tel outil car aujour’hui à J+5, je ressens un chaos émotionnel inconnu, nouveau.

Je cherche dans les mots des magnets ce qui pourrait décrire cet état d’âme :

– agitée.

Oui mais positivement, comme le tumulte de l’énergie dans les vagues qui claquent contre les rochers et le sable, dans le souffle de l’air océanique. Force et vastitude.

– forte.

Une énergie neuve et puisante qui arrive par vagues et me laisse sans voix.

– joyeuse, excitée et optimiste.

Que vais-je faire de ces vagues puissantes d’énergies nouvelles et inconnues ? Passée la première peur du chaos, je me plais à vivre cet état et à rêver à des réalisations sublimes.

– capable.

Je l’espère.

– frustrée.

Pour l’instant, je ne sais pas quoi faire de tout cela. J’ai d’abord eu peur de cet état, j’ai trouvé ces cartes et j’ai fait cet exercice. Je me sens bien et je ne sais pas ce que je vais en faire. Je dois aller à mes obligations et j’ai peur de perdre le fil de cette énergie. Je décide de visualiser des vagues océaniques fortes et puissantes, avec de l’écume et de l’eau qui vole, un ciel dégradé de gris, un peu de vent doux et un horizon immense.

Voilà, ma matinée de réflexion post-confinement comme une arrivée dans un nouveau pays. Excitée de tout explorer et frustrée de ne pas savoir par où commencer.

TRANQUILLE ET HEUREUX COMME UN ARBRE

Pour me ressourcer, j’ai un truc infaillible. Je vais me promener dans la forêt, tranquillement en admirant et en touchant les arbres. Je prends un bain de forêt d’une manière particulière.

Il ne s’agit pas simplement de marcher sur une route ou un sentier, il convient d’aller dans un lieu de forêt naturelle, intacte et surtout éloignée des activités humaines. Un lieu où les arbres sont laissés tranquilles et où la nature s’épanouit naturellement. Un lieu où il y a encore des oiseaux et des animaux sauvages.

Petit à petit, vous vous rendez  bien compte que trouver un tel lieu peut ne pas être chose aisée. Disons que pour certains citadins, c’est un vrai challenge qui nous instruit sur notre manière de traiter Mère Nature.

Ensuite, s’habiller chaudement. J’habite près des montagnes où il peut faire très froid.

Enfin, aller se promener dans un lieu où vous vous sentez en sécurité et où vous pouvez vous sentir libre de vous assoir au pieds d’un arbre, de caresser les écorces et les mousses et d’explorer comme les enfants.

Donnez-vous un but, une intention : être heureux comme un arbre.

Cela signifie, être en pleine croissance, pousser vers le haut, être calme et solide, heureux d’être où il est, silencieux, serein et accueillant.

Pour le mode d’emploi, il peut ressembler à un inventaire à la Prévert :

Respirer, marcher, regarder le ciel et les nuages, le soleil ou les étoiles.

Regarder les arbres et les saluer, silencieusement ou à voix basse. Il est interdit de parler tout seul, n’oubliez pas !

Chercher un arbre qui vous attire, que vous trouvez particulièrement solide, beau ou attirant.

S’approcher et se mettre en contact physique avec lui, le toucher, s’assoir à ses pieds ou s’adosser.

Et laisser faire, sans attendre, sans bavarder sans cesse dans votre tête.

Une petite méditation ou une rêverie pendant un bon moment jusqu’à ce que vous vous sentiez aussi silencieux, calme et serein qu’un arbre.

Repartez tranquillement dans votre vie et prenez soin de cette énergie.

Bon début d’année 2021.

Se réinventer

Se réinventer
Petite histoire de la résilience

Le 27 mars 2020, nous sommes en période de confinement en réseau de l’épidémie mondiale du Covid-19.

Le contexte nous donne une situation d’expérimentation particulièrement intéressante car tous les ingrédients d’un stress maximal sont rassemblés :

– Notre vie a changé du jour au lendemain, sans que nous en ayons le choix.

– Nous avons été propulsé dans un mode de vie inconnu.

– Nous avons pu réagir par de la panique et de la sidération ou inversement de la sidération et de la panique.

– Cette situation a réveillé nos plus anciens chagrins, nos plus anciennes blessures et nos pires souvenirs. 

– Nous pouvons accepter de les voir, revoir et rencontrer à nouveau ou nous pouvons créer une porte blindée pour pouvoir dire et écrire « Tout va bien ».

– Faire face, malgré les peurs, les blessures, les souvenirs douloureux parce que la porte blindée ne suffit pas.

– Faire face parce qu’ils sont là, en face de nous et ils ont besoin d’être libérés de notre passé.

– Dormir suffisamment, respirer, manger sainement, lire et écrire.

– Faire du yoga, de la tensegrity et du chi-kong.

– Marcher une heure dans la joie intense de cette libération temporaire.

– Redecouvrir la rue, les lieux et l’environnement vides d’humains et de pollution.

– Respirer encore car maintenant l’air est pur, marcher et respirer, le plus vite possible pendant cette heure de liberté journalière.

– Epuiser le corps, l’animal qui a besoin d’action et d’espace.

– Se sentir brutalement bien, sans raison et observer le calme intérieur, la douceur et la paix.

– Sourire à cette rencontre improbable.

– Etre bien et l’accepter.

– Respirer amplement et oublier l’avant et l’après.

– Etre là dans le moment et apprécier.

– Laisser venir les nouvelles idées, les nouvelles envies et les nouvelles folies.

– Rire de rien ou rire de tout, danser avec le casque et la musique à fond, lire un livre entier, boire un jus fraichement pressé, partager un café par skype, papoter avec une amie, faire l’amour par téléphone.

– Se ré inventer, se découvrir comme une nouvelle personne et continuer à avancer.

– Vivre intensément, comme jamais.

Je suis heureuse de vivre

Que ce soit lors de méditation ou de séance de psychologie positive, nous amenons les personnes et nous-mêmes à formuler nos pensées sous une forme positive.

Pourquoi ?

Le fait de formuler d’une manière neutre ou positive permet de changer de point de vue, d’ouvrir une fenêtre de respirer et de pouvoir créer un plan d’action pour réaliser cette affirmation.

Bien-sùr que vous savez que si vous êtes angoissés, désespérés, en conflit ou malades, vous ne vous sentez pas heureux de vivre cela sur l’instant et … Vous ne pouvez pas aller plus loin, si ce n’est de vous répandre en regrets, reproches et projection négative sur vous, les autres, le monde, votre pays, l’univers etc.

Si, par contre, vous osez prononcer les mots :

 » Je suis heureux(se) de vivre cela, dans l’instant. »

La mécanique des émotions peut se remettre en marche.

Attention, cela peut s’accélérer, de la colère, du déni, du rejet, de l’irritation, de la colère, le sentiment d’incompréhension, de la colère etc…

Chacun va vivre sa propre vague émotionnelle de négativité, à sa manière.

Puis.

Une espèce de paix, de silence, de vide.

Qui peut amener une nouvelle vague d’émotions.

Plus vous avez des choses refoulées, plus la tempête va étre forte.

Puis.

Vous allez mieux pouvoir respirer et vous pouvez écrire tout ce qui se passe dans votre tête, tout ce qui défile, tout ce qui sort et tout ce qui s’en va.

Cela va prendre plus de temps que la lecture de cette chronique, des heures, des jours, des années, des dizaines d’années pour qu’un jour, 

vous puissiez dire 

JE SUIS HEUREUX(SE) DE VIVRE !

et votre ciel intérieur restera bleu.

Consulter un psychologue

CONSULTER UN OU UNE PSYCHOLOGUE, A QUOI ÇA SERT ?

Suivant l’âge de mon consultant, je prends le temps d’expliquer les règles du jeu d’une séances et également en quoi, je peux vous être utile.

Je me sers d’images en partant de situations connues par mes consultants ou consultantes. 

Pour les enfants, je leur demande s’ils sont déjà allés chez un médecin. Ils me répondent effectivement « oui ». Je leur explique que le médecin s’occupe de leur corps et je leur demande de toucher leur corps. Le psychologue lui s’occupe de se qui se passe à l’intérieur, que nous ne pouvons pas toucher, les émotions, les sensations, les sentiments, les rêves et les cauchemars etc.

Pour les adolescents, j’explique les règles de manière détaillée en insistant sur le fait que le contenu des rendez-vous n’appartient qu’à eux et que je ne parlerai pas à leurs parents hors de leur présence et jamais, du contenu des séances. Ce n’est souvent qu’au bout de quelques séances, qu’un adolescent se livre vraiment, une fois que la confiance a pu s’établir.

Pour les adultes enfin, je demande ce qui a motivé la prise de rendez-vous et quelles sont leurs attentes. S’ils ont déjà rencontré un psychologue, un psychothérapeute ou un psychiatre, je leur explique les différences d’études et de pratiques, donc d’indications. J’écoute tout ce que la personne a à dire et l’aide à faire le point sur le passé afin de mieux comprendre ce qu’elle a vécu. L’image utilisée, ici est que je suis comme un deuxième cerveau que je mets à leur disposition. Ensuite, nous définissons des axes de travail, comme l’axe de la confiance en soi et des repères d’améliorations. Par exemple, lorsque la personne pourra faire ce qu’elle n’arrive pas à faire, elle pourra se rendre compte de ses progrès acquis grâce à la thérapie. Nous définissons un rythme de séances, modifiable à tout moment. Je veille à expliquer en quoi la séance va permettre à la personne de sortir de l’ornière psychologique dans laquelle elle était et comment je vais rester disponible et engagée avec elle dans sa thérapie. Il est essentiel que le ou la psychologique fasse ressentir son engagement dans le travail personnel de son ou sa consultante. 

De manière générale, lors du début des consultations, je demande pourquoi la personne est venue lors du premier rendez-vous et quelles sont les améliorations déjà constatées. 

Nous sommes obsédés par ce qui ne va pas, par contre, nous oublions très rapidement ce qui va bien et est réglé. 

Le ou la psychologue œuvre dans ce sens, permettre cette prise de conscience des améliorations et du travail effectué dans le sens défini lors du premier rendez-vous. Rendre visible le travail invisible encourage le ou la consultante à poursuivre les changements intérieurs et à se rendre compte de la direction qu’imprime le ou la thérapeute.

L’attitude de la psychologue positive est de verbaliser, motiver, guider et amener à comprendre le fonctionnement psychologique dans un cadre bienveillant. Ensuite, le ou la consultante est libre de décider de changer ou pas son fonctionnement psychologique.

Première séance de psychologie positive

Première séance de psychologie positive

Vous êtes accueilli dans mon cabinet et je vous invite à vous assoir dans un fauteuil confortable. Je vous demande votre prénom et votre nom, ainsi que votre date de naissance, ainsi que le lieu de naissance. J’ai besoin aussi de savoir si vous avez déjà consulté un ou une psychologue et si vous avez pu régler ce pourquoi vous aviez consulté.

Ensuite, je vous propose de vous expliquer à quel « jeu » nous allons jouer. Cette formulation vise à détendre et à apporter un air ludique à une situation anxiogène. 

A ce moment-là, vous esquissez un demi-sourire.

Je vous explique les trois règles du jeu :

  • La première règle est la règle du SECRET.

Lors d’une séance, nous abordons quasiment exclusivement des éléments biographiques intimes. Vous venez voir une personne que vous ne connaissez pas pour dire ce que vous ne dites à personne dans votre « vraie » vie. Évidemment, le ou la psychologue est tenu au secret professionnel, mais également vous êtes tenus à garder pour vous, le contenu des séances car ce contenu est intime et ne regarde que vous. Vous pouvez dire ce que vous avez ressenti, senti, pensé ou éprouvé, mais non le contenu.

  • La deuxième règle est la règle de la NEUTRALITÉ BIENVEILLANTE.

La tonalité émotionnelle de cet échange est la neutralité émotionnelle, situation artificielle qui n’existe pas hors de ce cadre thérapeutique. Le ou la psychologue est là pour écouter, analyser, proposer des interprétations, des analyses voire des changements de comportements. La bienveillance explique une attitude de non jugement et de veiller à ce que le meilleur se produise pour vous. Vous ne devez pas ressentir de jugements, d’attentes ou de pression mais une situation de sécurité et d’accueil. Dans le cas contraire, vous pouvez l’exprimer pour que nous l’analysions ensemble.

  • La troisième règle est la règle du CADRE.

Le cadre correspond à l’endroit et au moment où nous jouons à ce jeu ensemble, c’est-à-dire seulement le temps de votre rendez-vous.

Enfin, en fin de rendez-vous, je prends une dizaine de minutes pour que nous fassions ensemble le point sur ce que vous avez vécu lors de votre rendez-vous et dans quel état émotionnel, vous repartez. Je veille à ce que vous repartiez en bon état psychologique.

Déprogrammer un toc

Déprogrammer un toc

Article de Marielle Jimenez, psychologie clinique et positive Décembre 2023.

déprogrammer un toc

Comment déprogrammer  un toc avec la thérapie comportementale et cognitive.

Nous avons tous des comportements comme fermer une porte ou mettre notre voiture sous alarme que nous allons faire machinalement et éventuellement vérifier car nous étions en train de penser à autre chose.

Lorsque nous vérifions deux fois, déjà cela nous pose question.

Quand après avoir vérifié plusieurs fois, nous n’arrivons pas à être sûr que nous avons fermer la porte ou activer l’alarme de notre véhicule, cela devient génant, handicapant et pathologique.

Comment se libérer de cette inquiétude ?

Cette inquiétude est :

Je suis inquiete que la porte soit bien fermée, je suis inquiète que ma voiture soit bien sous alarme.

Je sais que je l’ai fait mais je reste inquiète.

Comment la thérapie comportementale et cognitive peut vous aider à déprogrammer un toc.

Nous avons tous des comportements comme fermer une porte ou mettre notre voiture sous alarme que nous allons faire machinalement et éventuellement vérifier car nous étions en train de penser à autre chose.

Lorsque nous vérifions deux fois, déjà cela nous pose question.

Quand après avoir vérifié plusieurs fois, nous n’arrivons pas à être sûr que nous avons fermer la porte ou activer l’alarme de notre véhicule, cela devient génant, handicapant et pathologique.

Comment se libérer de cette inquiétude ?

Cette inquiétude est :

Je suis inquiète que la porte soit bien fermée, je suis inquiète que ma voiture soit bien sous alarme.

Je sais que je l’ai fait mais je reste inquiète.

Comment se libérer de l’angoisse ?

Ce qui m’angoisse, c’est que quelqu’un puisse entrer chez moi ou que je revienne ce soir et que la porte soit ouverte et que j’ai été cambriolée.

Ce qui m’angoisse, c’est que je revienne et que ma voiture ne soit plus là, qu’elle ait été volée.

Alors pour calmer les inquiétudes, les angoisses et les peurs en général, je refais plusieurs fois le même comportement et je vérifie plusieurs fois car c’est la seule chose que je peux faire pour me calmer, sauf que cela ne me calme pas !

toc
libérer un toc

Comment se libérer ?

Tout d’abord se demander, qu’est-ce qui est en mon pouvoir ?

Je peux fermer ma porte, je peux mettre l’alarme, je peux garer ma voiture dans un endroit sécurisé, je peux mettre une alarme à ma maison.

Qu’est-ce qui n’est pas en mon pouvoir ?

Je ne peux pas surveiller en permanence ma maison ou ma voiture et aller travailler.

Je ne peux pas avoir des inquiétudes ou des angoisses en permanence car cela est invivable pour moi, je ne peux rien faire d’autre. Je ne peux pas avoir l’esprit tranquille et serein.

Comment se libérer alors ?

Je me force à ne pas m’inquiéter ? 

Cela ne fonctionne pas.

Je ne m’angoisse pas, je m’en fiche ?

Cela ne fonctionne pas.

J’ai l’impression de devenir folle ?

Je fais quoi ?

se libérer
1. Je respire et je ralentis.

Je me mets devant ma porte et je regarde ma porte.

Je m’arrête de penser à autre chose et je respire.

2. J’attends qu’il n’y ait plus aucune pensée ou bruit dans ma tête.

Je respire et je me calme.

Je respire.

Je respire.

J’attends de ne plus avoir de peur, d’inquiétude.

J’attends, oui cela peut prendre du temps !

Prendre son temps est la solution, une partie de la solution.

Respirer aussi.

J’attends d’être vraiment calme.

c’est énervant ! Oui.

Je respire.

3. Je me dis : Je vais fermer la porte et je serai tranquille.

Je peux le répéter plusieurs fois si la tempête des inquiétudes revient.

Je me dis : Je vais fermer la porte et je serai tranquille.

Je me dis : Je vais fermer la porte et je serai tranquille.

Je me dis : Je vais fermer la porte et je serai tranquille.

4. Je respire et je ferme la porte au ralenti.

Je me dis : la porte est bien fermée, je peux être tranquille maintenant et partir sereinement.

Je me dis : la porte est bien fermée, je peux être tranquille maintenant et partir sereinement.

Je me dis : la porte est bien fermée, je peux être tranquille maintenant et partir sereinement.

5. Et je pars lorsque je suis sereine ou je continue à répéter la phrase jusqu’à ce que l’inquiétude s’en aille.

Ce processus se fait sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines jusqu’à extinction du toc.

Il s’agit de déprogrammer un comportement, le temps est un allié, la répétition également.

ORACLE OU TIRAGE DE CARTES, A QUOI ÇA SERT ?

Enfant, j’étais fascinée lorsqu’une amie de la famille venait le dimanche après-midi avec son jeu de cartes et elle tirait les cartes. Les femmes se réunissaient entre elles et elles posaient des questions aux cartes. Je me souviens des mots chuchotés et des secrets, des questions profondes et des réponses mystérieuses.

J’aimais particulièrement ces ambiances car il se passait quelque chose de captivant que je ne comprenais pas. J’avais envie de comprendre et d’apprendre.

Puis, après les cartes simples et les tarots, j’ai aussi découvert d’autres cartes de tirage, toutes plus belles les une que les autres.

Les cartes des animaux totem que je continue à tirer régulièrement et d’autres jeux, de fidèles compagnons qui m’émerveillent.

Il existe tout d’abord une attirance vers certaines cartes, certains jeux de divination comme les coquillages ou les runes, ou d’autres support de divination. Ces outils sont vieux comme le monde, c’est-à-dire que de tout temps, les êtres humains ont cherché à en savoir plus. 

Plus que ce qui est là, plus que ce qui se voit, plus sur le futur.

Comment se servir d’un jeu de cartes d’oracle :

1. Se centrer en rester immobile, en respirant profondément et en faisant le vide à l’intérieur de soi afin d’apaiser le mouvement et le tumulte intérieur.

2. Laisser venir à la conscience une préoccupation, une question, un domaine de notre vie.

3. Clarifier la préoccupation ou la question en la formulant sous la forme de plusieurs phrases et résumer la à une affirmation positive.

exemple : 

je me demande si nous n’allons pas avoir des conflits au bureau sur le nouveau projet que nous venons de créer. 

La version simplifiée et positive : 

nous travaillons harmonieusement et avec succès sur la réalisation du nouveau projet.

4. Je choisis parmi mes cartes d’oracles, celles que j’ai envie d’utiliser.

Je prends mes cartes en répétant, comme un mantra ma version simplifiée et positive et je mélange les cartes pendant plusieurs minutes pour atteindre un état de silence intérieur. Une fois que tout est silencieux, je fais mon tirage.

5. Suivant mon tirage, pour ma part, souvent je ne tire qu’une carte, je l’observe, je note ce qui me saute aux yeux et ce que je pense ou ce que je ressens. Je garde la carte en face de moi et je lis éventuellement la signification ou le message de la carte.

6. Je laisse la carte bien visible sur ma table de travail, pendant plusieurs jours afin que l’énergie de la carte puisse infuser dans le domaine auquel correspond mon affirmation.

7. J’observe plus attentivement tous les échanges, changements, mouvements ou actions dans le domaine auquel correspond mon affirmation.

8. Au bout d’un certain temps, lorsque j’ai la sensation que la réalisation est en cours dans la réalité concrête de ma vie, je remercie et je range cette carte.

Il existe autant de types de tirages que de types de cartes, je vous invite à trouver ce qui vous convient le mieux.

Et comme, j’aime beaucoup les oracles autant sous forme papier que numériques, je viens d’en créer un en collaboration avec une amie graphiste de talent. Nous avons oeuvré pendant plus de deux ans et demi, pour arriver au produit fini. J’ai canalisé le concept et les textes que j’ai proposés à mon amie graphiste (Isabelle Royer), elle a réalisé les 46 cartes et le livret. Puis comme nous ne voulions pas que notre création soit modifiée ou dénaturée, une société d’édition a vu le jour, afin d’éditer ce premier « bébé ». 

Cet oracle est un jeu de 46 cartes originales avec un livret d’explications dans un sac kraft noir. 

Il se nomme l’Oracle des Anciens et vous propose 46 rencontres pour trouver ou retrouver votre énergie, votre confiance en vous, votre force, votre capacité de créer et de vous réaliser, de dépasser vos peurs, d’être une personne puissante capable de réaliser ses rêves.